Edito de lettre d’information n°133 du lundi 16 décembre 2013
La France souffre, la France va mal, la France subit de plein fouet une crise sans précédent, surtout la France doute ! Elle doute de son modèle, de son avenir, de ses politiques… Elu de terrain, je ressens, entends, comprends les exaspérations de celles et ceux qui ne se sentent plus écoutés, ni entendus, ni compris. Le rôle du député est de relayer les revendications, préoccupations, angoisses mais aussi les projets, espoirs et réussites d’un territoire. En ce qui me concerne, j’ai toujours, quoiqu’il m’en coûte, dit ce que je pense et agis, quelle que soit la forme, en fonction de l’intérêt général plutôt que partisan.
Quand le chômage atteint des records, quand l’insécurité augmente de manière inquiétante, quand les impôts et la fiscalité s’envolent, quand la laïcité est contestée par certains, quand l’indécision s’installe au sommet de l’Etat, quand la cacophonie règne au sein du gouvernement comme dans un parti d’opposition, quand la neutralité de l’Etat républicain est bafouée par ses représentants sur le territoire, quand les ministres ne répondent même plus aux courriers des parlementaires, quand l’individualisme et le repli sur soi deviennent référence… il y a de quoi s’alarmer !
Néanmoins il y a aussi motivation à espérer et rebondir. En effet la France est une nation comparable à nulle autre ! C’est quand on la pense au bord de l’abîme qu’elle sait se relever, se redresser. En 1958 face à une crise sans précédent, en quelques mois, le Général de Gaulle avait su remettre le pays en marche et impulser un vrai sursaut salvateur. Puisse cet exemple être suivi… !
Amitiés,
Philippe FOLLIOT
N.B : L’émotion suscitée par le décès de Nelson MANDELA me rappelle l’actualité des propos de mon éditorial du 22 janvier 2010.