Philippe FOLLIOT a interpellé en date du 15 octobre et du 26 novembre dernier, Monsieur Vincent PEILLON, Ministre de l’Education Nationale ainsi que Madame Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la culture et de la communication, par le biais de questions écrites au sujet des langues régionales, tout particulièrement des langues d’Oc, sur la promotion de ces langues et de pluralité linguistique, mais aussi sur le nombre de professeurs recrutés au CAPES d’occitan. En effet, l’offre de d’apprentissage de l’occitan dans le service public serait toujours insuffisante. Certaines académies seraient même totalement laissées pour compte. Cela peut notamment s’expliquer par le fait que le nombre de postes au CAPES d’occitan resterait très faible : il y aurait environ 4 postes pour 32 départements d’expression culturelle et linguistique occitane. Il leur a ainsi demandé d’agir pour remédier à cette situation, promouvant une nouvelle politique d’enseignement public des langues régionales. A ce jour, ces deux questions sont restées sans réponse, mais le combat de Philippe FOLLIOT pour la promotion des langues régionales continue. Son entrée récente à l’Académie du Languedoc ne fait que le confirmer.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur les perspectives récemment ouvertes dans le domaine des langues et cultures régionales et notamment en ce qui concerne l’adoption de la nouvelle loi d’orientation sur l’école pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne. En effet, d’après certaines fédérations d’enseignants, l’offre d’apprentissage de l’occitan dans le service public serait insuffisante et en conséquence la continuité entre l’école primaire et le collège ou le lycée ne pourrait de facto pas être assurée. Aussi, ces fédérations soutenues par des associations ont constaté que certaines académies se trouveraient laissées pour compte. C’est le cas de l’académie de Clermont-Ferrand qui n’aurait à sa disposition que deux professeurs. Ainsi, ils réclament la mise en place d’une politique de développement de l’occitan dans l’intégralité des régions concernées, et qui intégrerait certaines modalités. D’une part, le Conseil supérieur des programmes (créé par la loi d’orientation) devrait s’adjoindre les compétences de spécialistes des langues régionales tant sur la forme que sur le fond par la mise en place d’un socle commun de connaissances, de programmes scolaires (par l’apprentissage a minima pour tous les élèves de France de la diversité linguistique et culturelles nationale) ou encore d’examens ou de concours. À ce titre d’ailleurs, ces associations revendiquent également la création d’une agrégation régionale. Selon elles, les rectorats ayant en charge l’enseignement de l’occitan devraient bénéficier d’une dotation budgétaire spécifique complémentaire pour qu’ils n’empiètent pas sur les moyens dont disposent les autres disciplines. Il lui demande de bien vouloir étudier ces mesures pour la mise en place d’une politique nouvelle d’enseignement public des langues régionales.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Madame la ministre de la culture et de la communication sur le nombre de professeurs recrutés au CAPES d’occitan, langue d’oc. En effet, certaines fédérations déplorent le fait que des académies entières seraient laissées pour compte, mais aussi et surtout que le nombre de postes au CAPES d’occitan resterait très faible. Selon elles, il y aurait 4 postes pour 32 départements d’expression linguistique et culturelle occitane et répartis entre 8 académies. Ainsi, elles manifestent leur souhait qu’une vraie politique linguistique en faveur de l’occitan soit instaurée, qui passerait notamment par une augmentation du nombre de postes ouverts au CAPES d’occitan pour la session 2014. Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour remédier à la faible quantité de postes au CAPES pour promouvoir la langue occitane.