En date du 17 Juin dernier, Philippe FOLLIOT a déposé une question écrite, interpellant Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur la pénurie de gynécologues médicaux. En effet, le nombre de postes serait inférieur à celui de l’année universitaire en cours et pourrait donc nuire à la santé de plus de la moitié de la population.
Par ailleurs, il a attiré l’attention le 24 Juin dernier de Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation des aidants naturels (non professionnels). En effet, au regard de leur investissement personnel et matériel pour prendre en charge la personne dépendante, ces aidants naturels seraient dans l’attente d’une compensation financière et d’une reconnaissance de leur statut au niveau national.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur la pénurie de gynécologues médicaux et la santé des femmes au moment où le nombre de nominations d’internes à l’examen classant national doit être fixé pour cette spécialité médicale en vue de l’année universitaire 2014-2015. Malgré une augmentation d’une dizaine de postes d’internes entre l’année universitaire 2012-2013 et 2013-2014, il semblerait que certaines agences régionales de santé (ARS) demandent un nombre de postes inférieur à celui de l’année universitaire en cours. Certaines voix proposeraient même de confier le suivi gynécologique à d’autres professionnels de santé. Or le nombre insuffisant de gynécologues ou d’internes spécialisés dans cette spécialité pourrait nuire à la santé de plus de la moitié de la population. Ainsi, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation des aidants naturels (non professionnels). Actuellement, plus de 4 millions d’aidants naturels assistent chaque jour leurs proches malades. Leur disponibilité et leur collaboration auprès des intervenants médicaux permettent une prise en charge optimale de la personne dépendante et sont indispensables à son maintien à domicile. Les aidants naturels évitent ainsi l’hospitalisation de leurs proches, qui serait d’une part coûteuse pour la société et d’autre part incapable d’améliorer l’état de santé des malades. Cependant, les malades demandent souvent une attention de tous les instants et les aidants naturels ne sont que très peu relayés. Souffrant souvent eux-mêmes de fatigue physique et morale ainsi que de troubles d’ordre psychologique, ils sont ainsi confrontés à une situation d’autant plus difficile qu’ils voient leurs relations personnelles et professionnelles bouleversées et ne bénéficient que de peu de reconnaissance de la part de la société. De plus, au-delà d’un investissement personnel, les aidants naturels doivent aussi réaliser des investissements matériels en réaménageant le domicile du malade. Au vu du service qu’ils rendent à la fois à leurs proches, aux intervenants médicaux et plus généralement à la collectivité, il apparaîtrait légitime que ces aidants naturels soient aidés et accompagnés à leur tour pour surmonter les difficultés engendrées par leur situation. Outre une aide financière sous forme d’allocations spécifiques ou encore de points-retraite, les aidants naturels sont dans l’attente d’une reconnaissance de leur statut et de leur identité au niveau national. Ainsi, il lui demande quelles sont ses intentions à ce sujet.