Philippe FOLLIOT a interpellé le 17 Juin dernier, par le biais d’une question écrite, Madame la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie, sur la situation financière des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer et de leur famille. En effet, la quasi- totalité des frais entraînés par la maladie d’Alzheimer ne serait pas pris en charge par la sécurité sociale en ce qu’ils relèveraient du médico-social.
Par ailleurs, il a également appelé l’attention de Madame la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie sur la situation des aidants des personnes en situation de perte d’autonomie et notamment des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer. En effet, afin de soutenir ces aidants, une aide au répit pourrait être mise en place ainsi que l’aménagement d’hébergements temporaires.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Mme la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie, sur la situation financière des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer et de leur famille. En effet, 90 % des frais entraînés par la maladie d’Alzheimer relèveraient du médico-social et ne feraient par conséquent l’objet d’aucune prise en charge par la sécurité sociale. Les familles auraient à supporter des charges financières extrêmement élevées que les aides allouées, notamment l’APA, ne suffiraient pas à soulager. Le reste à charge des familles, c’est-à-dire ce qu’il reste à payer une fois toutes les aides déduites, s’élève en moyenne à 1 000 euros par mois. Par exemple, le mari de Mme X est atteint d’une dégénérescence fronto-temporale. Le couple est contraint de déménager suite à la perte progressive d’autonomie de M. X ce qui implique la réalisation de nouveaux aménagements pour pallier ses difficultés, pour un coût total de 4 806 euros. Le véhicule lui aussi est aménagé pour un montant total de 4 431 euros (dont 936 euros pris en charge par l’APA). Le couple a également recours à deux aides ménagères : 150 euros par mois pour le matin et 209 euros par mois pour le soir. À cela s’ajoute l’accueil de jour qui leur revient à 295 euros par mois (848 euros moins 552,90 euros de l’APA). Au total, en prenant compte le caractère déductible du montant de l’aide-ménagère, il reste à leur charge 969 euros. Le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement prévoirait de consacrer 375 millions d’euros au relèvement des plafonds de l’APA. Si certaines associations saluent cet objectif de venir en aide financièrement aux personnes en situation de perte d’autonomie, elles s’inquièteraient de l’insuffisance du financement destiné à la réforme de l’APA. Aussi, il lui demande si des moyens supplémentaires pourraient-être envisageables dans le domaine de l’accompagnement des personnes en situation de perte d’autonomie.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Mme la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie, sur la situation des aidants des personnes en situation de perte d’autonomie et notamment des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer. En effet, 4,3 millions de personnes apporteraient au quotidien, une aide à un proche en situation de perte d’autonomie. Mobilisés 6,5 heures par jour en moyenne, largement sollicités financièrement et souvent isolés, ces aidants se trouveraient aujourd’hui fragilisés. L’une des dispositions du projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement prévoirait l’instauration d’une aide au répit. Cette mesure semblerait particulièrement salutaire pour l’aidant d’une personne en situation de perte d’autonomie, puisqu’elle lui permettrait de s’absenter quelques jours durant lesquels son proche sera pris en charge dans une structure adaptée. Un chiffre aurait été avancé pour une mise en place concrète de cette prise en charge : 500 euros par an, destinés à financer l’accueil de la personne aidée dans une structure d’hébergement temporaire. Néanmoins, ces structures d’accueil existeraient en nombre insuffisant sur le territoire, ce qui fait craindre à une association nationale de santé des problèmes, voire une impossibilité, de mise en oeuvre de cette mesure du droit au répit. Dans le département du Tarn, 87 lits seraient temporairement disponibles pour environ 5 000 personnes atteintes de cette maladie. Il demande quelles solutions le Gouvernement envisage-t-il pour répondre à ces inquiétudes et pour encourager et développer la création de structures supplémentaires.