Réunis en congrès le samedi 20 septembre à Nantes, les membres de l’Alliance Centriste ont adopté les rapports moral et financier du parti créé en 2008 par Jean ARTHUIS et une douzaine de parlementaires. La décision la plus importante a été d’élire, à l’unanimité, un Président exécutif en la personne de Philippe FOLLIOT, Député du Tarn, qui était jusqu’alors Vice-président et porte-parole du parti. Jean ARTHUIS en conserve la présidence, mais son emploi du temps en tant que Président de la commission des budgets du Parlement européen, ne lui permet plus d’être présent à Paris, notamment pour toutes les réunions de direction de l’UDI dont l’Alliance Centriste est un des partis fondateurs. Par ailleurs, les congressistes ont confirmé leur volonté de poursuivre l’activité et l’existence même du parti, tout en renouvelant l’appel à faire de tous les partis formant l’UDI, voire au-delà, une famille unique et rassemblée. L’Alliance Centriste fera mouvement dès l’amorce d’une fusion. Enfin, l’échéance du vote pour la présidence de l’UDI arrivant, l’assemblée a tracé un portrait du futur Président : rassembleur de tous les centristes, garant de l’indépendance de l’UDI et gestionnaire exemplaire du mouvement, concepteur d’un projet politique euro-compatible, acceptant de gouverner dans le cadre de coalitions parlementaires et/ou territoriales. Ce « portrait-robot » sera transmis bien sûr aux quatre postulants. Dans l’attente de cette échéance, Philippe FOLLIOT, nouveau Président exécutif, s’est engagé à faire un tour de l’ensemble des fédérations de l’Alliance Centriste pour jeter les bases d’un travail programmatique sur les échéances électorales de l’année prochaine, tant sur les départementales que sur les régionales.