Mardi 19 mai, le député de la 1e circonscription du Tarn a pris part aux premiers débats en séance publique relatifs à la deuxième lecture du projet de loi transition énergétique déposé par la ministre Ségolène ROYAL.
Dans une démarche constructive, il a commencé par saluer l’objectif général d’un tel texte, à savoir la maitrise de l’énergie qui est un enjeu essentiel pour l’humanité.
Par la suite, il s’est montré plus critique sur la démarche et les « vices cachés » du texte : en écrivant noir sur blanc des objectifs chiffrés très – trop ! – ambitieux concernant, notamment, la réduction de la part du nucléaire dans la production électrique Française, ce projet de loi est plus dogmatique que réaliste du point de vue économique et environnemental. Il ne fait nul mystère que la part d’idéologie que renferme ce texte est une main tendue de la majorité socialiste envers les écologistes alors que le congrès du PS et surtout les élections régionales se profilent. Cette pratique politicienne qu’est l’affichage de promesses irréalistes est massivement rejetée par chacun, d’autant plus dans un contexte de crise de confiance des citoyens envers les responsables politiques !
Puis Philippe FOLLIOT est revenu sur le contenu du texte en pointant certains manquements ou déséquilibres qui pourraient être résolus si les amendements du groupe UDI venaient à être adoptés. Il a argué pour des mesures qui seraient plébiscités par la population en amont plutôt qu’imposées et vues comme une « écologie punitive ». Ainsi, il a plaidé pour le rétablissement de la règle des 1000 mètres de distance entre les installations éoliennes et les habitations les plus proches – règle intégrée au texte par le sénateur Jean GERMAIN –, pour une levée des obstacles au développement des petites centrales hydroélectriques, pour de plus grandes avancées sur la structuration du secteur bois, important dans le Tarn (lire une question écrite de Philippe FOLLIOT sur le sujet), pour la valorisation du vaste et éparpillé domaine maritime Français par les énergies marines ou encore pour la suppression des barrières normatives au développement du bioréacteur, comme celui de Trifyl dans notre département (voir les questions écrites sur le sujet ici : 1 et 2).
Pour conclure, Philippe FOLLIOT s’est exprimé en faveur des dispositifs intégrés au projet de loi par le Sénat visant à lutter contre le gaspillage alimentaire et qui, clin d’œil intéressant, reprennent quasiment mot pour mot les termes de la proposition de loi qu’il était le premier à avoir déposée en 2012 et établissant une gestion locale des surplus alimentaires.
Vous pouvez retrouver la vidéo des débats en séance en cliquant ici.