Dans le cadre des “Rencontres du Député”, Philippe Folliot a organisé lundi 8 décembre à sa permanence parlementaire une réunion de travail avec les biologistes privés de la circonscription. Les quatre laboratoires privés de Castres (8 biologistes, 48 salariés équivalent plein temps) étaient représentés pour faire un point sur la profession dans la perspective de la discussion parlementaire début 2009 du projet de loi “Hôpital, patients, santé et territoires” de Roselyne Bachelot qui doit notamment habiliter le gouvernement à procéder par ordonnance pour reformer la biologie.
Les biologistes ont souhaité faire passer quelques messages au député au sujet de l’avenir de leur profession :
– confirmer la médicalisation de la profession
– donner la priorité absolue à la qualité des soins grâce notamment à la mise aux normes de tous les laboratoires préconisé dans le rapport Ballereau sur la profession
– dans le cadre de l’ouverture du capital des laboratoires, encourager les regroupements de laboratoires existants tout en veillant scrupuleusement à éviter le rachat des laboratoires par des organismes financiers et les délocalisations qui pourraient s’ensuivre.
Très attachée au lien avec le patient et refusant une dérive trop libérale de leur profession, les laboratoires de Castres souhaitent que la réforme maintienne un réseau de laboratoires à taille humaine (pas plus de 1000 patients par jour) sur l’ensemble du territoire français. Ce réseau devra être capable de répondre aux exigences des nouvelles réglementations et des attentes légitimes des patients comme par exemple la permanence des soins et un meilleur rapport qualité/prix.
En conclusion, pour cette profession parfois méconnue, la santé n’est pas une marchandise comme les autres et doit garantir le principe absolu de l’égalité des prix pour tous les Français.
Philippe Folliot s’est engagé à suivre ce dossier en relation avec les députés de son Groupe spécialistes des sujets relatifs à la santé et aux professionnels de santé. Il aura enfin à coeur de défendre la pérennité et la cohérence des services médicaux pour le territoire sud-tarnais dans le cadre de la mise en place des Agences Régionales de Santé prévues par le projet de loi Bachelot.