Le député UDI du Tarn Philippe Folliot a exprimé jeudi son “mécontentement” après les modifications apportées par Les Républicains (LR) à leur liste commune pour les régionales et réitéré que, pour son parti, “toutes les options restaient ouvertes”. “Nous allons nous réunir samedi à Toulouse pour déterminer la conduite à tenir.
Pour l’instant toutes les options restent ouvertes”, a déclaré par téléphone à l’AFP M. Folliot, qui est l’un des vice-présidents nationaux du parti centriste. “Ca fait désordre 48 heures après ce qui a été dit et écrit” entre Dominique Reynié, polititologue, tête de liste de LR pour la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et l’UDI, a déclaré M. Folliot par téléphone à l’AFP.”C’est un sentiment d’incompréhension et de mécontentement qui anime l’UDI”, a-t-il dit.
Mercredi soir à la réunion de la Commission nationale d’investiture du parti, M. Reynié s’est fait recadrer sur la composition de ses équipes dans les 13 départements qu’il avait annoncé avoir conclue et signée localement avec l’UDI mais parallèlement aussi avec le MoDem et Chasse, pêche, nature et tradition (CNPT).
Visiblement, la composition de ses listes n’a pas été du goût de Nicolas Sarkozy ni de certains patrons de fédérations LR, notamment de l’Hérault et du Lot. Et la Commission a imposé de nouveaux noms à Dominique Reynié. Les listes n’ont donc pas été validées. Aux termes de l’accord annoncé mardi à Toulouse par M. Reynié, l’UDI héritait de 3 têtes de liste dans 13 départements et de 4 deuxièmes places. Les choses avaient d’ailleurs l’air aussi compliquées chez LR qu’à l’UDI en vertu d’un accord national conclu avant l’été.
Le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde expliquait mercredi à l’AFP avant la réunion de la CNI: “Apparemment, les propositions faites par Reynié ne sont pas acceptables et acceptées par Les Républicains”. Selon lui, les candidats de M. Reynié n’étaient “pas ceux proposés par l’UDI”.