L’arrêté ministériel paru le 15 janvier 2016 a placé le Tarn en zone de restriction pour tous les élevages de volailles. Par conséquent, Philippe FOLLIOT et Philippe BONNECARRERE, Sénateur du Tarn, avaient adressé un courrier à Monsieur Thierry GENTILHOMME, Préfet du Tarn, le 22 janvier 2016. En effet, comme l’avaient souligné les parlementaires, « les conséquences de cette mesure sont extrêmement pénalisantes pour les éleveurs Tarnais et plus généralement pour l’ensemble de la filière : producteurs, abatteurs, transformateurs, transporteurs… ». Cela apparaît comme d’autant plus paradoxal qu’aucun cas d’atteinte par le virus n’a été à ce jour détecté dans le Tarn.
Afin de mieux faire entendre cet avis, M. FOLLIOT a posé une question écrite au Ministre de l’Agriculture. Voici le texte de la question :
Texte de la question: M. Philippe Folliot attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur l’arrêté ministériel paru le 15 janvier 2016 plaçant le Tarn en zone de restriction pour tous les élevages de volailles. Bien qu’indemne, le Tarn fait désormais partie de la zone de restriction. Ainsi, les éleveurs de palmipèdes doivent respecter une interdiction de mise en place de leurs animaux depuis le 18 janvier 2016, suivie d’un vide sanitaire. Les éleveurs de volailles doivent, eux, respecter des mesures de bio-sécurité et les volailles vivantes ont interdiction de sortir de la zone. Cette décision a des conséquences extrêmement pénalisantes pour les éleveurs tarnais et plus généralement pour l’ensemble de la filière (producteurs, abatteurs, transformateurs, transporteurs). Considérant une application excessive du principe de précaution, et face à un risque de faillite économique pour l’ensemble des « bandes » de la filière, il espère qu’il pourra dégager une solution d’urgence, tant sur le plan régional que national, afin de débloquer la situation.