Lors de l’examen du Projet de loi de modernisation, du développement et de protection des territoires de montagne ou Projet de loi Montagne en commission des Affaires Economiques, les députés ont voté, le mardi 27 septembre 2016, un amendement visant à défendre l’Ecole en zone de montagne.
Défendu et déposé par Philippe FOLLIOT et plusieurs de ses collègues membres de l’Association Nationales des Elus de Montagne, cet amendement prescrit aux autorités académiques d’apprécier l’évolution des effectifs sur le moyen terme afin de parvenir à une meilleure stabilisation des structures scolaires. Le vote de cette disposition permet ainsi la généralisation de la « charte montagne » instituée pour la première fois en 2007, en France, dans les Monts de Lacaune. Celle-ci avait pour objectif de préserver le service public d’éducation dans la montagne en adaptant les seuils aux spécificités de la montagne pour éviter la fermeture de classes ou en favoriser l’ouverture. L’amendement adopté dans ce qui est l’acte II pour la Montagne renforcera donc la prise en compte des spécificités de nos territoires pour stabiliser les structures scolaires et défendre les communes de montagne.
En effet, l’école rurale est un fixateur de population et empêche les concentrations urbaines et la désertification des zones de montagne. Ainsi, défendre l’école rurale, c’est permettre la sauvegarde des communes et le maintien de la population dans ces territoires. Aussi, pour les enfants, une école proche du domicile améliore grandement la qualité de la vie scolaire en limitant le temps de transport et réduit les risques liés aux déplacements.
Philippe FOLLIOT a donc salué cette avancée souhaitée par l’ensemble des acteurs territoriaux et s’est félicité, au nom de l’ensemble des élus locaux rencontrés lors de la réunion sur ce projet de loi à Lacaune le lundi 26 septembre, du vote de cet amendement qui grave dans le marbre de la loi une disposition jusqu’alors conventionnelle.
Lire l’amendement adopté en Commissions des Affaires Economiques