Il y a 70 ans, l’Appel du Général de Gaulle allait bouleverser la physionomie de la Seconde Guerre Mondiale et surtout la place de la France dans l’après-guerre. Aucune commémoration ne sera sans doute assez grande pour être à la hauteur de cet « acte insensé », car le Général de Gaulle est parti à Londres, seul contre tous les défaitistes, sans rien sauf, disait Churchill, « l’honneur de la France ».
L’Histoire a rendu son jugement en faveur de ceux qui, courageux et visionnaires autour du Général de Gaulle, ont continué avec détermination à se battre au sein de la France Libre pour, au final, asseoir notre pays à la table des vainqueurs en 1945. N’oublions pas notamment que notre place de membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, nous la devons à cette posture.
De cela nous pouvons tirer au moins deux leçons :
Avoir seul (ou presque) raison avant et contre tous n’est pas chose aisée et facile et il faut avoir le caractère bien trempé de celui que le régime de Vichy a condamné à mort par contumace pour assurer le poids de certaines décisions.
L’Histoire d’un grand pays se juge aussi à l’aspect visionnaire de certains hommes qui, dans des circonstances exceptionnelles, peuvent changer le cours des choses.
Dans le cadre des cérémonies du 70e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940, un timbre spécial a été édité. Je serais très heureux d’en faire bénéficier celles et ceux qui conjuguent la passion philatélique et l’admiration de Charles de Gaulle.
NB: Merci de vous adresser à la permanence parlementaire (contact@philippe-folliot.fr) pour obtenir la carte avec le timbre-souvenir en photo ci-dessus. Dans la limite des stocks disponibles…