C’est dans le cadre de l’Hôtel Occitan de Castres que s’est tenue cette année la traditionnelle Assemblée Générale d’Agir pour Demain. En présence d’une centaine d’adhérents de l’association, Philippe Folliot, président, entouré de Jean-Charles Mirc, Secrétaire Général, d’Alain Dayon, trésorier, et de Jean-François Richard, président de l’Association de financement d’Agir pour Demain (photo ci-contre), est revenu dans un premier temps sur l’activité de l’association en 2009. L’occasion de rappeler les combats menés par le député et ses militants en faveur notamment de l’autoroute Castres-Toulouse, contre le « redécoupage-charcutage » des circonscriptions du Tarn ou encore le travail de prospective et de proposition avec l’écriture et la parution de France-sur-Mer, un empire oublié.
Passée la séquence statutaire où le rapport moral et les comptes de l’association ont été adoptés à l’unanimité, Philippe Folliot s’est livré comme à son habitude au jeu des questions-réponses. Les membres d’Agir pour Demain l’ont interrogé sur l’actualité législative, le prochain remaniement ministériel, mais aussi sur des sujets plus locaux relatifs à Castres et à la circonscription. Philippe Folliot a rappelé ses convictions sur la réforme des retraites qu’il juge nécessaire bien qu’incomplète car uniquement comptable, sur la loi relative à l’immigration contre laquelle il a voté parce qu’elle n’est ni efficace ni conforme aux valeurs et traditions républicaines françaises, ou encore sur la réforme territoriale qui lui paraît inaboutie et en recul par rapport aux exigences de parité et de pluralisme… Refusant le suivisme de certains députés godillots de la majorité, il reste persuadé que la réforme est nécessaire pour la France mais qu’elle doit être conduite dans la recherche du consensus alors qu’aujourd’hui elle est freinée par le clivage et l’opposition des Français entre eux. Il a relaté ses rencontres en comité restreint avec le Président de la République et fait part de quelques confidences de celui-ci quand il a explicité sa stratégie jusqu’à la fin de la législature.
Enfin sur un plan plus local, il a jugé avec sévérité l’action du Maire de Castres en particulier sur le dossier de l’escadron de gendarmes mobiles dont l’abandon est due à l’inaction de la Mairie de Castres comme l’a indiqué par écrit le Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux. Il a encouragé ses militants à rétablir sur le terrain certaines vérités et à se préparer aux grands enjeux électoraux qui se profilent.