| 26 NOV. 2018 |
Philippe FOLLIOT, Chef de la délégation Française au sein de l’AP-OTAN, s’est rendu à Halifax (Canada) du vendredi 16 au lundi 19 novembre 2018 dans le cadre de plusieurs réunions dont la 64ème session annuelle.
La délégation était composée de Jean-Jacques BRIDEY, Député LREM du Val-de-Marne, de Françoise DUMAS, Députée LREM du Gard, d’Anissa KHEDER, Député LREM du Rhône, de Sonia KRIMI, Députée LREM de la Manche, de Jean-Christophe LAGARDE, Député UDI de Seine-Saint-Denis, de Jean-Charles LARSONNEUR, Député LREM du Finistère, de Philippe MICHEL-KLEISBAUER, Député MODEM du Var, de Joaquim PUEYO, Député Nouvelle-Gauche de l’Orne, de Jean-Luc REITZER, Député LR du Haut-Rhin, de Cédric PERRIN, Sénateur LR du Territoire de Belfort, de Jean-Marie BOCKEL, Sénateur UDI du Haut-Rhin, de Joelle GARRIAUD-MAYLAM, Sénateur LR des Français établis hors de France, de Jean-Noel GUERINI, Sénateur RDSE des Bouches du Rhône, de Gilbert ROGER, Sénateur PS de Seine-Saint-Denis et de Jean-Marc TODESCHINI, Sénateur PS de Moselle.
En effet, le vendredi 16 novembre, une première réunion ad hoc a été organisée entre les délégations concernées. Rasa JUKNEVICIENNE, Présidente de l’AP-OTAN, et Philippe FOLLIOT, Président du Groupe Spécial Méditerranée et Moyen-Orient, ont pris la parole en guise d’introduction. Différentes interventions se sont succédées avec notamment Faysal ITANI, Maître de recherche résident au centre Rafik Hariri pour le Moyen-Orient, sur « Les stratégies possibles en Syrie », et Loulouwa AL RACHID, Co-directrice du programme sur les relations civilo-militaires dans les pays arabes au Centre Carnegie sur le Moyen-Orient, sur « La situation en Irak ». Un débat s’est ensuite tenu entre les protagonistes avant que soit conclue cette journée de travail.
La Commission politique s’est, elle, réunie pendant deux jours afin de travailler sur de nombreux rapports et d’échanger sur les différents sujets touchant aux relations et politiques de l’OTAN. Le premier jour, Julio MIRANDA CALHA a ainsi pu présenter son rapport général sur « L’instabilité sur le flanc sud » tout comme Gérald E. CONNOLLY sur « Le défi nord-coréen à la sécurité internationale : implications pour l’OTAN ». De nombreuses présentations ont ensuite été faites comme celle de Chrystia FREELAND, C.P et députée, ministre des affaires étrangères sur « La politique canadienne des affaires étrangères et les priorités de l’OTAN » et celle d’Ariane TABATBAI, politologue associée, Rand Corporation sur « L’Iran et la sécurité régionale ». Enfin, une table-ronde étaient organisée sur « La sécurité en Asie du Nord-Est et le rôle de la Chine » avec Marius GRINIUS, chercheur à l’Institut canadien des affaires mondiales sur « La Chine, les Etats-Unis et le « nouveau grand jeu », et Andrea BERGER, associée de recherche principale à l’Institut des études internationales de Middlebury et chercheur principale au Conseil international du Canada sur « Bons baisers de Pyongyang ? La question nucléaire nord-coréenne et ses implications pour l’OTAN ». Dans le cadre des travaux de la commission politique, Philippe FOLLIOT a fait adopter deux amendements, l’un afin de faire reconnaître le rôle essentiel joué par l’opération « Barkhane » pour la sécurité euro-atlantique, et l’autre pour envisager que l’OTAN renforce la coopération militaire entre alliés afin de stabiliser les pays du G 5 Sahel.
Enfin, lors de la séance plénière de la 64ème session annuelle, tenue le lundi 19 novembre, plusieurs personnalités ont pris la parole comme Rasa JUKNEVICIENE, Présidente de l’AP OTAN, Harjit SINGH SAJJAN, Ministre de la Défense nationale, ou encore Rose GOTTEMOELLER, Secrétaire générale déléguée de l’OTAN. Dans ce cadre, Philippe FOLLIOT, au nom de la délégation Française, a adressé une question à la Secrétaire générale adjointe sur le Sahel, vaste espace relativement peu peuplé, traversé depuis plusieurs années par les épreuves du terrorisme, mais dont le dynamisme géographique est impressionnant. Ainsi, Philippe FOLLIOT a demandé si l’Alliance atlantique considérait le Sahel comme un élément primordial de sa sécurité, comment elle analyse l’action conduite par le G5 Sahel et enfin si elle pourrait apportait une expertise supplémentaire à l’action militaire en cours.
Cette session s’est terminée par la présentation de différentes propositions de résolution des parlementaires notamment sur « Les potentialités et défis dans un domaine spatial en mutation », « La sécurité et la coopération dans le Grand Nord », « Renforcer la dissuasion de l’OTAN à l’Est » ou encore « Renforcer la contribution de l’OTAN pour faire face aux défis émanant du Sud ».