Philippe Folliot, député du Tarn, vice-président de la commission de la défense à l’Assemblée Nationale, vient de recevoir une lettre de Brice HORTEFEUX , Ministre de l’Intérieur, l’informant officiellement de l’abandon du projet d’implantation de l’escadron de gendarmerie mobile à Castres.
Cette information est donc le dernier rebondissement d’un dossier qui a démarré en 2006 lorsque le député de Castres, Philippe FOLLIOT, avait obtenu de Michèle ALLIOT-MARIE, alors Ministre de la Défense, la décision officielle de l’Etat de lancer la réalisation de cet escadron dont les travaux devaient s’achever pour une installation prévue le 1er août 2009. Force est de constater que les efforts pour porter ce projet n’auront pas été partagés par tous. Comme l’écrit aujourd’hui le Ministre de l’Intérieur à Philippe Folliot : « Vous vous êtes particulièrement investi en faveur de ce dossier. Malgré vos efforts, ce projet n’a toutefois pas pu aboutir à ce jour, en raison d’une succession de blocages administratifs liés notamment au choix du montage financier et à la détermination d’un juste niveau pour les loyers. »
Avec cette dernière phrase, les responsabilités de cet échec sont clairement posées. Malgré les mises en garde répétées et écrites de Philippe FOLLIOT dès 2007-2008, la Mairie de Castres a trop longtemps laissé « pourrir » le dossier. La concrétisation d’un projet d’une telle ampleur, si important pour la Ville, nécessite en effet une volonté inébranlable et de respecter avec constance et célérité les délais fixés ce qui, visiblement, n’a pas été le cas…
Au final, la Ville de Castres perd l’arrivée de quelques 120 familles nouvelles, c’est-à-dire un pouvoir d’achat renouvelé pour les commerçants, des rentrées fiscales supplémentaires pour la Mairie et des enfants pour les écoles du quartier de Lameilhé. Il s’agit d’un nouveau coup porté à l’image de Castres. Enfin dans un climat de croissance continue de la délinquance sur la commune, l’escadron aurait sans doute permis au Maire de mieux tenir ses promesses en matière de sécurité.
Philippe FOLLIOT ne peut que regretter cette décision ministérielle et s’indigner de ce gâchis pour la Ville. Il condamne en outre l’attitude du Maire de Castres, incapable de saisir les opportunités que le député lui apporte clé en mains grâce à ses réseaux parisiens et son travail reconnu à l’Assemblée nationale.