| 28 JUIL. 2019 |
Depuis plusieurs semaines, suite à la venue en France du Président Malgache, Monsieur Andry RAJOELINA, et à l’émoi suscité par la perspective, selon les autorités malgaches, d’une « cogestion ou rétrocession » des îles Éparses (perspective unilatérale largement relayée depuis par certains milieux d’extrême-droite en France), une polémique agite tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux Outremers et à la souveraineté maritime et insulaire Française.
Les îles Eparses sont un ensemble d’îlots Français (Europa, Bassas da India, Juan de Nova, les Glorieuses et Tromelin, qui est, elle, plus proche de l’île Maurice) inhabités situés dans le canal du Mozambique, entre Madagascar et la côte est de l’Afrique. Leurs eaux poissonneuses et leur sous-sol regorgeant de nodules polymétalliques sont des enjeux qui, par intermittence et souvent pour des raisons de politique intérieure, suscitent l’intérêt de Madagascar depuis les années 1970.
Comme il l’a fait pour La Passion-Clipperton, sans statut et menacée par le Mexique, et pour Tromelin avec la République de Maurice, Philippe FOLLIOT est monté au créneau sur cet important sujet de souveraineté nationale. Il y a 3 semaines, lors d’une audition de la Délégation Parlementaire aux Outremers, il avait alerté la ministre Annick GIRARDIN sur l’inquiétude suscitée en France par les déclarations malgaches.
Dans la tribune rédigée par Philippe FOLLIOT et publiée dans la dernière édition de « La Revue Parlementaire », vous retrouverez la position exprimée par le député spécialiste des questions ultramarines : la rétrocession des îles Eparses n’est pas un sujet, le Président de la République s’est engagé sur un processus et non sur un résultat avec les autorités malgaches, et les parlementaires de tous bords sont particulièrement attachés au maintien – et à la réaffirmation – du pouvoir Français sur les îles Eparses.