| 31 OCT. 2019 |
Par une question écrite publiée au Journal Officiel au début du mois, Philippe FOLLIOT, député du Tarn impliqué en faveur du rayonnement économique et sportif de la France, interrogeait la ministre des sports Roxana MARACINEANU sur la création et la construction de la Maison de la France qui, pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020, sera le point de ralliement de la délégation et de l’ensemble des Français présents sur place. En effet, il semblerait que les entreprises tricolores ne soient pas suffisamment associées à la conception de ce bâtiment, ce qui serait malheureusement symbolique à plus d’un titre.
Texte de la question
M. Philippe Folliot attire l’attention de Mme la ministre des sports sur la Maison de la France constituée à l’occasion des jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020. En effet, celle-ci, destinée à la fois à servir comme à Rio de point de ralliement de la communauté sportive et économique française lors des jeux mais aussi à la promotion de Paris 2024, a vocation à être la plus grande maison des jeux. Or il semblerait que, contrairement aux autres pays, les entreprises françaises présentes au Japon ne soient pas intégrées dans le dispositif « Maison de la France » et ce malgré leurs références en la matière. Cette décision, si elle est confirmée, serait préjudiciable pour le pays. Ces entreprises sont une vitrine pour la vitalité économique de la France et les intégrer dans ce projet permettrait une valorisation de leurs actions et une reconnaissance pour la nation toute entière. Ainsi, il souhaiterait connaître sa position à ce sujet et savoir si les entreprises françaises pourraient être associées à la Maison de la France.