Déception…
Déception, déconvenue, désappointement, désillusion, voila quatre mots d’une même famille qui, a des degrés divers certes, renvoient au même sentiment. Celui d’avoir cru en quelque chose ou en quelqu’un et de constater que ce que vous espériez n’est pas au rendez-vous. Cette sensation est d’autant plus forte que les propos étaient séduisants et les attentes grandes.
En sport, cela renvoie à une belle rencontre qui s’avère brouillonne ou à un résultat aux antipodes des espérances initiales, en culture cela renvoie à une belle œuvre qui s’avère décevante ou à un spectacle aux antipodes des espérances initiales, en politique cela renvoie à une belle campagne qui à posteriori s’avère décalée ou à un bilan aux antipodes des espérances initiales.
Certes, il peut y avoir des fautes de jeu, des décalages dans les attentes, ou des crises survenues qui contribuent à cela comme il peut y avoir des capitaines qui font de mauvais choix, des artistes qui s’isolent, des politiques qui s’égarent.
Chacun est à même de comprendre que les contraintes du moment, de l’espace peuvent altérer la vision des choses ou le résultat attendu mais il y a un élément qui ne trompe pas c’est la posture de celui qui décide, le chef ! Est-il tout d’abord fidèle et exemplaire à ses coéquipiers, confrères et soutiens ou cynique et fourbe ? Est-il dans une démarche participative et mobilisatrice ou dans une concentration extrême des pouvoirs ? Est-il dans une logique de partage vertueux ou de centralisme vicieux ?
Nous voyons bien que tout cela est très complexe et le propre de l’Homme libre c’est toujours de douter et de se remettre en question. La seule fidélité qui vaille c’est celle aux valeurs et non pas à ceux qui les incarnent plus ou moins bien à un moment donné.
Le propre de l’optimiste c’est toujours d’espérer en l’avenir et de penser qu’in fine les choses peuvent évoluer comme nous l’avons vu lors du dernier tournoi après la déception de Twickenham contre les Anglais nous avons eu le plaisir de cette magnifique victoire contre les Gallois… !!!
Certains donnent tout pour attendre, moi je préfère ceux qui n’attendent rien pour tout donner !
Amitiés,
Philippe Folliot