En novembre 2021 des éleveurs tarnais s’étaient inquiétés de la présence de rapaces autour des troupeaux, présence de centaines de ces oiseaux qui pouvait conduire jusqu’à des attaques sur des animaux pourtant en bonne santé. Le Sénateur Folliot s’était fait le relai de ces inquiétudes en posant une question écrite au ministre de l’agriculture d’alors, cependant, avec la fin de la législature cette question écrite est devenue caduque.
Restant pleinement engagé sur cette question, cette question a été re-déposée en janvier 2024. Philippe Folliot a donc souhaité de nouveau attirer l’attention du ministre de l’agriculture sur les problématiques que rencontrent les éleveurs bovins, que ce soit en relation avec ces surprenantes attaques de rapaces mais également par rapport aux nombreuses et régulières attaques de loups (comme le quotidien La Dépêche s’en fait l’écho Tarn : les loups s’attaquent aussi aux bovins dans la vallée du Thoré) qui posent un certain nombre de problèmes concernant l’indemnisation de ces accidents (temps d’indemnisation, preuves, modalités de remboursement ou encore conditions restrictives).
Texte de la question :
M. Philippe Folliot attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les moyens mis en œuvre pour venir en aide aux éleveurs bovins confrontés à la présence massive de nuées de vautours sur leurs troupeaux. La menace du loup sur les élevages ovins n’est pas nouvelle, cependant, elle n’est pas la seule menace à laquelle sont aujourd’hui confrontés les éleveurs. En effet, un certain nombre d’éleveurs tarnais ont signalé avoir observé l’attaque, parfois de centaines de ces oiseaux, sur des veaux de leur troupeau.
Attestant que les animaux, vus la veille, étaient en bonne santé, les attaques de vautours frappent de manière imprévisible et ne peuvent donc pas être dissuadées adéquatement par les méthodes actuelles. Déjà confrontés à la problématique de “prélèvements” très dommageables pour le troupeau résultant d’une population de loups grandissante, les éleveurs se retrouvent démunis face à ces nouvelles attaques qui représentent une perte économique importante qui s’ajoute à d’autres difficultés. Ce phénomène grandissant questionne l’absence d’aides dédiées à ces éleveurs dans le cas de la perte d’un animal comme cela arrive régulièrement dans le département. Ceci interroge notamment aux regards des indemnisations qui, elles, s’exécutent bien que parfois difficilement suite à l’attaque de loups sur un troupeau. M. Philippe Folliot souhaite donc attirer l’attention de M. le ministre sur ces problèmes que rencontrent nos éleveurs.