Le sénateur a rencontré, in situ, le président ( M.Dhomps) et la directrice (Mme Chambert) de l’aéroport Castres-Mazamet pour échanger sur une mesure gouvernementale mettant en cause son devenir. En effet, la convention citoyenne pour le climat propose des objectifs pour diminuer considérablement les émissions de CO2 via une taxation.
L’idée est de diminuer le nombre de vol, responsable des émissions de gaz à effet de serre et d’imposer le paiement de la taxe carbone pour les lignes proposant plus de 50 000 places par an. Or l’application de cette mesure serait désastreuse pour le futur de l’aéroport, l’obligeant à réduire le nombre d’allers-retours Castres-Paris à 2 et non plus 3 quotidiennement avec de longues périodes de délestage.
La charge financière supportée par le syndicat mixte serait inévitablement trop importante.
Le sénateur va saisir le ministre des transports pour proposer l’exonération de la taxe carbone à 65 000 sièges par an ce qui permettrait de rétablir certains vols en milieu de journée et améliorerait le remplissage des autres vols.