Le mercredi 3 avril 2024 le sénateur Philippe Folliot intervenait en séance publique et au nom de son groupe, l’Union centriste, pour défendre la convention d’extradition avec le Cambodge. Elle permet à des ressortissants condamnés ou visés par des enquêtes d’être extradés vers le pays demandeur.
Le sénateur a souhaité fait part des liens historiques entre la France et le Cambodge, liens parfois douloureux. L’indépendance donnée au Cambodge s’est pourtant faite de manière pacifique, liant le destin des deux peuples de manière durable, notamment lors de “ces heures particulièrement douloureuses et tristes de l’histoire du Cambodge” du génocide conduit par les Khmers rouges et l’exil de nombreux Cambodgiens en France.
Plus récemment, la fondation Pierre Fabre a participé à la reconstruction de pharmacies dans le pays asiatique, l’Agence française de développement est présente depuis 1993.
C’est un pas de plus pour le Cambodge. C’est aussi un élément important et essentiel par rapport à un certain nombre de garanties visant à faire de telle sorte que les droits de l’Homme et les droits politiques auxquels nous sommes attachés puissent être mieux respectés. Il n’y aura pas d’extradition pour des opposants, des syndicalistes ou pour des personnes qui dans ce pays pourraient être recherchées en fonction de leurs opinions ou de leurs origines. C’est pour nous un élément essentiel.
Le sénateur tarnais a cependant souligné l’insatisfaction et la vigilance de son groupe vis-à-vis du traitement des oppositions, rappelé l’attachement à l’État de droit et les perspectives d’améliorations qui découlent de ce type de conventions.