Philippe Folliot s’est rendu du 8 au 12 décembre à la session annuelle du forum transatlantique de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN). Elle a pris lieu à Washington puis à Norfolk aux États-Unis. La première séquence à Washington a permis de discuter du renforcement du partenariat euro-atlantique face à la menace russe, la question de la sécurité régionale et internationale après la chute du régime d’Assad en Syrie, ainsi que le défi stratégique posé par la Chine aux pays membres de l’Alliance.
Les délégations de l’AP-OTAN ont eu diverses réunions avec les parlementaires du Congrès des États-Unis. Elles ont également pu auditionner des chercheurs et experts sur les questions de résilience démocratique, problématique pesant sur l’Ukraine et au-delà.
Enfin, l’AP-OTAN devait notamment aborder la question de la pérennité des échanges transatlantiques dans la perspective de la nouvelle présidence étasunienne, préparant ainsi le sommet de La Haye : les pays membres de l’OTAN et l’Assemblée parlementaire se réuniront en juin 2025 pour établir les nouvelles priorités politiques de l’Alliance.
La seconde partie du déplacement était prévu sur la base navale de Norfolk, où la délégation française a eu des échanges avec l’amiral Pierre Vandier. L’amiral Vandier est un officier français expérimenté, après avoir commandé le porte-avions Charle de Gaulle, il est devenu chef d’état-major de la marine puis major général des armées. Depuis septembre 2024, il occupe le poste de commandant suprême allié pour la transformation de l’OTAN, un poste initialement occupé par un militaire étasunien qui depuis 2009 est attribué à un officier français.