La vie estudiantine est semée d’embuches. Loin de se résumer aux seuls examens et autres concours, les jeunes étudiants doivent faire face à de nombreuses difficultés quotidiennes, et non des moindres : logement, stages, bourses d’étude…
Conscient de ces difficultés, Philippe Folliot a cherché à plusieurs reprises à attirer l’attention du gouvernement sur ces problématiques, par le biais de questions écrites notamment.
Il a ainsi interpellé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les délais de délivrance des bourses étudiantes. On sait en effet qu’en début d’année, plusieurs mois peuvent s ‘écouler sans qu’aucune aide gouvernementale ne soit versée, rendant ainsi la situation matérielle des étudiants particulièrement précaire. A cela, le ministre a répondu qu’il avait demandé aux CROUS de verser la première mensualité dès le début de l’année scolaire, ce qui a permis en septembre 2011 à près de 410 500 étudiants de bénéficier de ces dernières. Il a également précisé que des efforts notables seront mis en œuvre afin d’améliorer l’information via internet, tout au long de la constitution des dossiers de bourse. Elle sera non seulement améliorée mais également généralisée à tous les étudiants d’ici 2013.
Philippe Folliot a également interrogé le ministre du Logement sur le montant des loyers à Paris, qui est bien souvent rédhibitoire pour de nombreux étudiants. Le ministre a tenu à rappeler que cela était une priorité, comme en témoigne la construction de 5000 logements neufs par an ces cinq dernières années. Dans le cadre d’une expérimentation entreprise à Lille et à Lyon, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, en partenariat avec la Caisse des Dépôts et différents groupes bancaires, a créé un fonds de garantie des loyers étudiants, dont l’objectif est de faciliter l’accès au logement, en leur apportant son aide pour les cautions et les dépôts de garantie.
Les questions écrites permettent au député d’obtenir des informations précises et autres détails techniques, ce qui lui permet souvent de répondre aux questions de ses administrés. Ainsi, interrogé sur les nouvelles modalités d’accès au concours d’ingénieur territorial, Philippe Folliot a demandé des précisions au ministère de la Fonction publique. Ce dernier lui a notamment indiqué que la commission d’équivalence crée en 2007, chargée de statuer sur la présentation d’un candidat au concours basait sa décision sur le respect du caractère scientifique ou technique, et s’appuyait pour cela sur la jurisprudence du Conseil d’État.