Philippe FOLLIOT, député de la troisième circonscription du Tarn, a été le seul parlementaire à réagir à un dossier envoyé à l’ensemble des députés et sénateurs par l’association “Transport, Développement, Intermodalité, Environnement” (TDIE), relatif à des observations et des recommandations sur l’avant-projet de schéma national des infrastructures de transport pour les 20 ans à venir. Dans une lettre aux deux co-présidents, il s’indigne du fait que l’axe Castres/Toulouse soit oublié par les expertises de cette structure, pourtant reconnue par l’Etat. A quelques mois du débat parlementaire sur ce schéma national des infrastructures de transport, la vigilance est de mise, et Philippe FOLLIOT poursuivra son combat pour que le bassin Castres-Mazamet Montagne soit enfin désenclavé.
Voici la lettre qu’il a envoyé aux prédients du TDIE:
“Messieurs les co-présidents,
Vous avez bien voulu me faire parvenir vos observations et vos recommandations sur le document de planification stratégique du réseau routier national dans les 20 ans à venir. Je vous en remercie, mais ne peux que constater, après une lecture attentive de votre synthèse, qu’elle souffre d’un certain nombre d’incohérences qui me paraissent choquantes à bien des égards, comme je m’en suis ouvert ce jour à Monsieur le préfet de région et à madame la préfète du Tarn.
Il me semble en effet particulièrement surprenant d’oublier, dans votre projet, un axe autoroutier aussi fondamental que celui de Castres-Toulouse pour lequel nous nous battons depuis plusieurs années. Déterminant pour l’avenir du sud du Tarn de manière générale, et de Castres-Mazamet en particulier, ce projet a d’ailleurs été reconnu d’intérêt national par l’Etat. Vous n’êtes pas sans savoir que Castres-Mazamet est la seule agglomération de 100 000 habitants au niveau national à ne disposer ni d’autoroute, ni de gare TGV, ni d’aéroport international.
Si l’on se réfère au calendrier élaboré par le comité de suivi, suite à une décision ministérielle pour la mise en concession de cet axe autoroutier, la validation du tracé de référence devrait avoir lieu fin 2011, et les travaux devraient commencer à l’horizon 2013-2014. Faire fi des expertises et des différents projets qui ont été engagés de notre côté témoigne d’une forme de mépris du TDIE, et je ne peux que regretter cette lamentable omission, qui, je l’espère, sera corrigée et aussitôt prise en considération.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, messieurs les co-présidents, l’expression de mes salutations distinguées.”
Philippe FOLLIOT