Organisé par la radio 100% et La Dépêche du Midi, un débat a opposé hier les deux finalistes des élections législatives dans la première circonscription du Tarn : Philippe FOLLIOT et Gérard POUJADE. Plusieurs thèmes ont été abordés, et notamment les problématiques locales telles que le désenclavement et les liens qu’entretient le député avec sa circonscription.
Face à un candidat socialiste virulent et narquois, Philippe FOLLIOT est revenu sur son bilan solide et les choix responsables qu’il a faits au cours de ses deux mandats parlementaires.
Tout un chacun connaît son engagement pour l’autoroute entre Castres et Toulouse (Amendement sur les agglomérations enclavées), pour la défense de la ruralité (Maison de santé de Brassac, Maison des services publics de Lacaune…), pour l’économie locale (Salaisonniers, granitiers…), pour la justice sociale (loi Folliot sur le reclassement des salariés…).
Par un travail acharné sur le terrain et à l’Assemblée nationale, le député sortant a su se créer une légitimité en dehors des grandes machines partisanes. Ce qui, en revanche, ne semblait pas être le cas du candidat socialiste : en guise de réponses, ce dernier a fait un “copié-collé ” du programme socialiste sans jamais rentrer dans le détail des promesses faites aux habitants du Tarn.
A l’issue de ce débat, les Tarnaises et les Tarnais ne savent donc toujours pas quelle est la position du candidat socialiste sur l’autoroute Castres-Toulouse, ni comment sera financé le programme économique que souhaite mettre en œuvre le Parti socialiste.
A deux jours du second tour, c’est désormais une dynamique qui doit s’engager pour permettre de faire vivre le pluralisme au Parlement. Le total des voix de gauche ne dépasse pas 46% dans la première circonscription, et bien des électeurs savent qu’en élisant un député socialiste de plus, leur vote soutiendra une voix soumise et non une voix libre.