Membre de la mission d’information parlementaire sur le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, Philippe FOLLIOT, accompagné de trois de ses collègues (Philippe MEUNIER, Député UMP du Rhône, Philippe NAUCHE, Député PS de Corrèze et Marie RECALDE, Député PS de Gironde) s’est rendu, la semaine dernière, pour la cinquième fois depuis 2008 en ce qui le concerne, en Afghanistan. Lors des 4 jours passés sur ce théâtre d’opérations (principalement à Kaboul), ils ont rencontré l’ensemble des responsables militaires français sur place et plus particulièrement le Général de Corps d’Armée Olivier de BAVINCHOVE, Chef d’Etat-major de la FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité), son adjoint, le Général de Brigade Francisco SORIANO, le Général de Brigade Aérienne Philippe ADAM, Commandant la zone militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) ainsi que le Colonel DELCAMBRE, responsable gendarmerie. Lors de ses différents entretiens, ils ont pu analyser les conditions et modalités du retrait, son coût et les différentes options choisies pour le mode effectif (aérienne, terrestre, maritime…). En effet, au-delà des forces combattantes dont les derniers éléments sont repartis avec la délégation parlementaire, ce sont des milliers de conteneurs et des centaines de véhicules qu’il faut rapatrier en métropole. Le retour des dernières forces combattantes clôt l’engagement de la France initié par les hommes du 8ème RPIMa de Castres qui en 2008, dans des conditions difficiles d’opérations, avaient effectué une entrée particulièrement réussie et remarquée sur ce théâtre. En fin de séjour, la délégation parlementaire s’est entretenue avec le Ministre de la Défense afghan, Bismullah Khan Mohammadi, ancien aide de camp du Commandant Massoud, qui, fait exceptionnel, a accordé 1h15 d’entretien, marquant son attachement à la France, en soulignant que c’était le seul pays à avoir soutenu le Commandant Massoud à l’époque et en citant les très bons résultats obtenus par les forces françaises en Kapisa et Surobi.
Aujourd’hui, il ne subsiste que 1500 militaires français sur le territoire afghan, principalement à Kaboul, à l’exception des gendarmes qui travaillent dans l’école de formation de gendarmerie dans le Wardak où se sont rendus les membres de la délégation. D’ici quelques mois, seuls 500 militaires devraient rester sur place, essentiellement pour la formation de la gendarmerie de l’ANCOP, des officiers de l’ANA, ainsi qu’à l’hôpital militaire de Kaboul et les missions de sécurité de l’aéroport.