Mi-janvier, Philippe FOLLIOT a adressé une question écrite à Monsieur le ministre de l’Education nationale sur la place des langues régionales à l’Ecole. En effet, alors qu’est prévue une loi sur la refondation de l’Ecole, il semblerait que la question des langues régionales ne soit pas à l’ordre du jour dans la discussion. Les langues régionales, symboles de la richesse de notre patrimoine et de notre terroir, ne doivent pas être laissées de côté au sein de nos écoles et représentent un atout indéniable pour notre pays. Ainsi, il a interrogé le Gouvernement sur sa position à ce sujet.
M. Philippe FOLLIOT attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale sur la place des langues régionales dans le projet de loi sur la refondation de l’école. En effet, de nombreuses associations de sauvegarde des intérêts des langues régionales s’inquiètent de l’absence de ces dernières dans le projet de loi. La majorité des régions menant une politique en faveur des langues locales ont signé des conventions pluriannuelles d’offre d’enseignement des langues locales avec les rectorats, notamment en Midi Pyrénées pour promouvoir l’occitan. L’absence de mention explicite des langues régionales dans le projet de loi sur l’école risquerait de fragiliser de fait l’application de ces conventions. De plus, il faut souligner que le Président de la République s’était engagé en 2012 à ratifier la Charte européenne des langues régionales et minoritaires dans le but de « définir un cadre légal clair et stable pour toutes langues régionales ». Ces langues régionales, qui ont désormais une portée constitutionnelle par l’article 75-1 de la Constitution, sont un atout pour notre pays, symbole de la richesse de notre patrimoine. Ainsi, il lui demande quelle est la position du Gouvernement et quelles sont les intentions de Monsieur le ministre à ce sujet.