Dans le cadre du projet de loi portant sur le mariage pour tous, Philippe FOLLIOT est intervenu en séance afin de faire part de son attachement pour les valeurs du mariage réaffirmant l’importance de l’avancée dans l’égalité entre tous les citoyens. Si l’égalité de droit est un fait que la loi doit assurer, il aurait fallu trouver un équilibre entre les positions de la majorité et de l’opposition à travers la création de « l’union civile ». C’est la raison pour laquelle, il s’est opposé au texte présenté par le gouvernement.
M. le président. La parole est à M. Philippe FOLLIOT, pour une explication de vote sur l’article 21.
M. Philippe FOLLIOT. Au-delà de cet article et des éléments spécifiques à l’outre-mer, je voudrais m’exprimer sur ce texte, en rappelant combien la position de l’UDI a été depuis le début particulièrement responsable. Notre groupe a déposé moins d’une centaine d’amendements, guidé par la volonté d’exprimer sa position dans le plus grand respect. « Jamais fortune n’a trahi pays rassemblé » a dit le général de GAULLE en son temps. Au travers de ce débat où est mis en exergue ce qui nous divise et nous oppose, j’exprimerai un regret à titre personnel : celui de n’avoir pas su dégager une position intermédiaire qui nous aurait permis d’aller vers l’égalité des droits à laquelle nous sommes tous attachés, tout en sauvegardant un certain nombre de principes et de valeurs auxquels nous tenons tout autant.
Il aurait été important de dépasser ce jeu de rôles auquel nos concitoyens assistent depuis quelques jours, avec une majorité qui reproche à l’opposition de faire ce qu’elle-même faisait lorsqu’elle était à sa place, sous la précédente législature, et inversement. Je ne crois pas que ce soit bon pour l’image du Parlement. Dans ce cadre là, au travers de l’union civile et d’un véritable statut du beau-parent, nous aurions pu parvenir à une solution beaucoup plus consensuelle qui aurait permis de rassembler plutôt que de diviser.
Visionner la vidéo de son intervention