Philippe FOLLIOT est intervenu le lundi 11 mars 2013 sur le texte relatif à la transition vers un système énergétique sobre. Durant ses interventions, il a défendu le maintien des ZDE (Zones de Développement Eolien) en rappelant que celles-ci permettaient des échanges au niveau local entre le préfet et les élus dans le but de définir un périmètre clair et précis en tenant compte des problématiques environnementales et patrimoniales. Il s’est dit favorable à l’éolien mais à l’éolien en mer, en demandant à la représentation nationale de mener une réflexion sur ce sujet, tout en soutenant l’utilisation de nouvelles énergies renouvelables marines comme les hydroliennes. Enfin, il s’est très fortement opposé à la volonté de supprimer le seuil de cinq éoliennes minimum par implantation. En effet, proposant un amendement visant à fixer un seuil à éoliennes, il a dénoncé une logique financière (favorable tant aux groupes financiers d’implantations éoliens et aux propriétaires de terrain souvent au détriment des populations locales) permettant un saupoudrage et un dispersement des éoliennes sur le territoire. Il a rappelé qu’il préfèrerait, à tout prendre, « beaucoup d’éoliennes à peu d’endroits » que « peu d’éoliennes à beaucoup d’endroits » comme le souhaitent la majorité et le Gouvernement. Selon Philippe FOLLIOT, le texte en l’état, ne pouvait répondre à l’attente des territoires ruraux et des territoires de montagne créant une incohérence entre la difficulté d’installer un bâtiment agricole ou une maison pour un agriculteur et la facilité d’installer des éoliennes dans nos campagnes.
Philippe FOLLIOT dénonce les dérives du tout éolien avec la suppression des ZDE