Philippe FOLLIOT a dernièrement adhéré à un nouveau collectif lancé par Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, député de la Lozère, relatif à la question du loup en France. Ce collectif parlementaire « loup » apparaît comme nécessaire au regard de son expansion territoriale et des nombreux troupeaux qui en sont victimes. Il donne l’occasion aux parlementaires de se rassembler de se mobiliser pour aider les agriculteurs et les éleveurs qui se trouvent aujourd’hui dans une situation alarmante. Venant d’Italie et par les Alpes, en une vingtaine d’années de progression à travers le sud du pays, le loup est déjà en Lozère et se rapproche dangereusement de la montagne tarnaise. Pour les éleveurs d’ovins des Monts de Lacaune, une telle funeste perspective est inacceptable. En effet, depuis 1993 le gouvernement a initié plusieurs plans d’action pour tenter de faire cohabiter le développement de la population de loup avec les activités d’élevage. Seulement, entre 2011 et 2012, les attaques ont augmenté de 30% et les victimes de 25%. Les éleveurs de plus en plus impuissants, pointent du doigt le directive Habitat qui ne leur permettrait pas d’être réactifs et efficaces en cas d’agressions, car elle classerait le loup comme une espèce strictement protégée, interdisant ainsi tout prélèvement (sauf conditions dérogatoires extrêmement précises), pourtant autoriser par le nouveau plan loup mis en place cette année. Ce collectif dont la première réunion a eu lieu mardi 15 octobre en présence de Philippe FOLLIOT, membre du bureau, a ainsi pour vocation de mobiliser les pouvoirs publics, afin d’essayer de trouver des solutions efficaces à un problème prégnant, face une sollicitation légitime et constante des éleveurs.
Philippe FOLLIOT participe au collectif parlementaire sur le Loup