Le 28 juin 2023, le sénateur Philippe Folliot est intervenu à la tribune lors de la discussion générale concernant la loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2024-2030. En séance publique, il a ainsi défendu des positions longuement mûries sur les armées et sur la défense nationale.
Le sénateur tarnais considère que, malgré l’augmentation du budget de la défense, la LPM reste une loi qui manque d’audace, en particulier concernant nos capacités de projection et nos forces de souveraineté. Enjeu majeur, au-delà de la nécessité de tenir compte des enjeux régionaux, se joue par exemple la capacité de notre pays à donner de la crédibilité à sa stratégie en Indopacifique. Or, l’Indopacifique, du fait de la mondialisation, est devenu une zone stratégique d’importance majeure pour le commerce international.
Le sénateur, qui partageait le temps de discussion du groupe Union centriste, a également avancé l’idée d’un passage d’une logique des deux moitiés à une logique des quatre quarts (Brest, Toulon, St Denis de la Réunion, Nouméa ou Papeete). Il faut sortir de la logique des seuls régiments tournants visant à assurer notre présence militaire pour y associer des régiments prépositionnés et des capacités de projection à partir des Outre mer. Nous devons avoir une ambition collective pour que la France ne se considère plus comme uniquement continentale et européenne mais qu’elle agisse en fonction de ce qu’elle est : mondiale et maritime.