La compagnie Air Méditerranée a annoncé vouloir licencier 70 salariés et a proposé à 230 personnels navigants en France un reclassement en Grèce, avec un salaire inférieur à celui qu’ils ont actuellement.
Cette décision, motivée selon les dirigeants de l’entreprise par l’environnement concurrentiel européen, est tout simplement illégale.
En effet, suite à des offres de reclassement en Inde pour une dizaine d’euros qui avaient provoqué beaucoup d’émoi dans sa circonscription, Phlippe Folliot avait déposé une loi visant à garantir de justes conditions de rémunération aux salariés concernés par une procédure de reclassement. Ce texte, adopté en 2010 à l’unanimité à l’Assemblée nationale, interdit ce genre de propositions. La loi stipule clairement qu’une procédure de reclassement n’est possible qu’à l’unique condition d’une rémunération équivalente, sauf accord express du salarié. Philippe Folliot, député et auteur de ce texte souhaite dénoncer le caractère illégal des propositions d’Air Méditerranée et apporter son soutien aux salariés.