Le sénateur tarnais s’est rendu le 22 septembre dans une usine du groupe “KNDS”, réunissant l’allemand KMW et le français Nexter Defense. L’industrie de Défense, regroupée sous la dénomination de “Base industrielle de technologie et de défense” (BITD), est essentielle à la liberté d’action de la France, qui peut d’une part équiper ses forces avec de l’équipement produit localement (ce qui participe des problématiques de souveraineté), et d’autre part alimenter un marché à l’export aujourd’hui vigoureux, comme en témoigne le succès du Rafale pour l’aviation mais également des équipements du groupe Nexter. Ainsi par exemple, le VBCI (Véhicule blindé de combat d’infanterie), utilisé par l’armée française, ou les Griffon et Jaguar qui arrivent en service, mais également les “CAESAR”, exportés dans 8 pays et ayant fait leurs preuves en Ukraine. Ils sont en effet loués par les Forces Armées d’Ukraine pour la qualité du matériel et l’efficacité sur le terrain.
L’usine visitée par Philippe Folliot fabrique ces Camions Équipés d’un Système d’Artillerie (CAESAr), utilisés par l’armée française mais également par les ukrainiens qui en ont donc reçu de la part de la France et du Danemark.
Le président de l’Alliance centriste a été fortement intéressé par la cadence de production et les possibilités d’accélération des programmes en cours. Pour le sénateur, ce type d’équipements constitue une réussite permettant à la fois de développer une expertise et un savoir-faire français mais également porteuse de retombées économiques importantes. Dans ce cadre, les acteurs politiques locaux comme l’État doivent pouvoir se mobiliser.