Ce mercredi 20 juillet 2022 le ministre des armées, M. Sébastien Lecornu, était auditionné par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, dont le Sénateur Philippe Folliot est membre.
Le Sénateur a donc souhaité interroger le ministère sur sa vision programmatique et stratégique des forces armées vis-à-vis de notre capacité à assurer notre souveraineté, en particulier en ce qui concerne le domaine maritime :
La première vocation de l’État est d’assurer la souveraineté, elle peut être terrestre mais aussi maritime. Les forces de souveraineté ont été les grandes oubliées des lois de programmation militaire. Dans ce cadre, pouvez-vous nous préciser les éléments qui feront que notre pays pourra assumer les responsabilités qui sont les siennes ?
Le ministre a été lors du précédent quinquennat ministre des Outre-mer, le Sénateur Folliot a donc souhaité préciser ses questions en souhaitant avoir l’avis du ministre sur comment valoriser les possibilités d’appui par les territoires situés en Outre-mer, notamment en relation avec l’arrivée prochaine des nouvelles frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale, considérant que nous avons aujourd’hui 85% des moyens de la Marine (en tonnage) situés dans l’hexagone quand 97% de notre espace maritime se trouve en Outre-mer.
Le ministre Lecornu dans sa réponse admet des moyens taillés au plus justeHeureusement que la LPM actuelle permet une nouvelle génération de POM, sinon ce serait terrible. ». Pour ce qui est de la souveraineté vis-à-vis de nos zones économiques exclusives il admet qu’en matière de surveillance maritime toutes les zones ne se valent pas dans la facilité, notamment l’île de La Passion-Clipperton. Tout en soulignant le « travail remarquable » des armées entre 2017 et 2022 il met en avant ce qui selon lui pourrait être une solution dans le futur, l’usage de la technologie des drones pour la surveillance de larges zones.
