Le Député de Castres se réjouit de la lettre reçue du Ministre d’Etat Jean-Louis BORLOO qui l’informe de la décision sans ambiguïté du gouvernement d’autoriser la mise en concession autoroutière de l’itinéraire Castres-Toulouse. Cette décision tant attendue se situe dans la droite ligne des conclusions de la table ronde qui a eu lieu à l’initiative de Philippe FOLLIOT au Ministère du Développement Durable le 23 février avec tous les décideurs politiques et économiques du Sud Tarn en présence du Ministre BORLOO et de son directeur de cabinet. Elle traduit la volonté réelle des pouvoirs publics de permettre au Sud Tarn de rattraper le retard de son désenclavement avec la perspective d’une autoroute achevée et opérationnelle en 2015.
Dans ce courrier, le Ministre affirme avoir pris note de « la nécessité de renforcer la desserte du bassin d’emplois Castres-Mazamet ». « Dans ce contexte, la décision que je viens de signer retient le principe de l’achèvement de la mise à 2×2 voies de la liaison entre Castres et Toulouse par mise en concession autoroutière », écrit Jean-Louis BORLOO dans sa lettre à Philippe FOLLIOT.
Cette nouvelle est un véritable souffle d’espoir pour notre territoire. Non seulement le chantier va générer de nombreux emplois, mais il va surtout offrir de nouvelles perspectives de développement au bassin d’emploi Castres-Mazamet, le deuxième de la région Midi-Pyrénées. L’agglomération Castres-Mazamet ne sera plus le « cul-de-sac » de la région, à une heure trente de la métropole régionale malgré les quelques 70 kilomètres qui nous séparent de Toulouse.
Dans son courrier, le Ministre fait part de son attachement « à ce que le projet d’amélioration de la liaison Castres-Toulouse permette d’apporter des réponses en cohérence avec la loi du 3 août 2009 relative à la mise en oeuvre du Grenelle ». Cette loi avait été amendée de manière décisive par Philippe Folliot qui a ainsi contribué à rendre compatible une autoroute de désenclavement avec les grands principes du Grenelle 1.
Pour lui, cette victoire est celle d’un collectif de femmes et d’hommes, élus de tout bord, entrepreneurs (au premier rang desquels M. Pierre Fabre), consulaires, syndicats, associations et simples citoyens, qui s’est mobilisé à Paris et sur le terrain, comme lors du débat public, avec le souci de l’intérêt général pour le territoire et les générations futures. Nous pouvons tous être fiers de cette « union sacrée » qui fait parfois tant défaut à notre territoire commun…
Philippe Folliot, Député du Tarn