Ce mardi 24 juin s’est tenue à Toulouse une énième réunion du comité de suivi de l’autoroute Castres-Toulouse. Après un point, par les services de l’État, sur l’avancement du dossier et la présentation des différentes étapes amenant à l’enquête d’utilité publique prévue fin 2015, un débat s’est engagé. Dans le cadre de cet échange le député Philippe FOLLIOT, seul parlementaire présent, a dénoncé l’hypocrisie de ceux qui se disent favorables au désenclavement du sud du Tarn tout en refusant l’unique solution possible et actée; la mise en concession de l’itinéraire. Il s’est par ailleurs indigné de l’égoïsme du conseil général de la Haute-Garonne qui, (alors qu’il va grandement profiter du projet des « Portes du Tarn » sans bourse délier), non-seulement refuse de prendre sa part sur le financement de la subvention d’équilibre par les collectivités locales mais aussi empêche l’utilisation de la déviation de Verfeil, avec toutes les conséquences tant sur les terres agricoles que sur la majoration du coût du projet. Quand parallèlement les élus socialistes haut-garonnais demandent un légitime échangeur complet à Gragnague sans vouloir en assumer le coût il est de notre devoir de nous interroger sur de tels agissements qui ont pour conséquence de complexifier les procédures comme les financements et d’allonger les délais. Être département d’une métropole régionale nécessite plus de hauteur de vue, une réelle solidarité et une volonté d’aménagement du territoire vis-à-vis des départements voisins que le Président IZARD et sa majorité départementale n’ont visiblement pas. La patience des élus et acteurs économiques sud-tarnais a des limites et elles sont largement atteintes…
Autoroute : la patience a des limites…