Depuis 2008 nous avons toujours privilégié l’intérêt général aux postures partisanes. Cela nous a amenés à récuser l’opposition systématique et à voter nombre de projets et délibérations du maire (du soutien à l’autoroute au développement de la zone du Causse, du déménagement des services de la mairie à la nouvelle tribune pour le stade Pierre Antoine…). Quitte à être seuls contre tous, nous avons dénoncé les risques inconsidérés du contentieux avec la Lyonnaise de Eaux qui, in fine, nous aura coûté la bagatelle de 33 millions d’euros. Nous nous sommes opposés à ce que des investissements de prestige soient préférés à d’autres plus utiles (gare multimodale, musée Goya…) avec par exemple pour la place « Pierre Fabre » à l’Albinque l’incompréhensible choix de pierres de Belgique et de Lozère coûtant 5 fois plus cher que le granit du Sidobre…
La période électorale qui s’ouvre risque d’être propice à bien des démagogies ; nous pensons qu’en ces moments difficiles où l’Etat va restreindre fortement ses aides, il faudra être pour Castres, un maire gestionnaire, car notre ville n’a pratiquement plus de marge de manœuvre : l’union des Castraises et Castrais est nécessaire et en ces temps de crise, la responsabilité des candidats doit être de mise.
Pour Castres Ensemble : Philippe Folliot, Nicole Jeanrot, Jacques Mestre.
Tribune Libre N°245