L’analyse du conflit syrien par Philippe FOLLIOT
Pour moi les crimes commis par le dictateur syrien Bachar El Assad, et son régime, seront tôt ou tard punis ; demain, dans trois ou six mois, un, deux ou cinq ans, ils devront rendre compte devant la justice internationale de leurs crimes de guerre. S’engager en Syrie, surtout comme supplétif des américains et ce, sans s’appuyer sur une résolution internationale serait une erreur. Au-delà du caractère tactique des choses et l’abandon de fait de l’effet surprise, gage d’efficacité d’éventuelles frappes, je ne crois pas qu’une telle guerre, sans but précis, sans alternative crédible et démocratique « pour le jour d’après » soit judicieuse.Plus…