Editos

Mon pays cabossé

Édito de la lettre d’information n°112 du 27 avril 2012 A l’issue du premier tour de cette élection présidentielle, déjà marquée par un déni de réalité en grande partie orchestré par les deux candidats qualifiés pour le second tour, notre pays, notre France est toute…cabossée ! Non seulement les problèmes économiques, financiers, sociaux, éducatifs, de moralisation de la vie publique… demeurent, tant ces sujets n’ont peu ou pas été abordés. De plus, nous nous retrouvons face à une situation politique des plus préoccupantes : à peine plus de 50% des suffrages pour l’UMP et le PS, les électeurs se sont portésPlus…

Déni de réalité

Édito de la lettre d’information n°111 du 6 avril 2012 Plus nous avançons dans cette campagne présidentielle, plus nous devons faire face à une forme de déni de réalité ; tous les vrais problèmes (dette, déficit commercial, chômage, moralisation de la vie politique) sont soit éludés par le duo Hollande-Sarkozy, soit caricaturés par le duo Le Pen-Mélanchon. Force est de constater que pour le moment, la campagne intéresse peu et que l’abstention pourrait être élevée. Il faut aussi dire que les deux candidats provisoirement principaux, avec la complicité bienveillante de nombre de médias, jouent à cumuler les diversions pour qu’on n’abordePlus…

Tous concernés

Édito de la lettre d’information n°110 du 23 mars 2012 Horreur, indicible horreur. Aucun mot n’est assez fort pour qualifier les actes de l’assassin djihadiste Mohamed Merah. J’étais ce lundi au centre judaïque de Toulouse et ce mercredi au 17ème RGP de Montauban aux côtés de François Bayrou pour dire que ces militaires sont nos militaires ; que ces enfants assassinés sont nos enfants. Je voudrais dire qu’aucune cause, aucun parcours, aucun ressentiment, aucune origine ne peuvent justifier de tels crimes. L’Etat et la société doivent agir avec la plus grande des sévérités et des fermetés pour prévenir, combattre et anéantirPlus…

Salon de l’agriculture ou agriculture de salon ?

Édito de la lettre d’information n°109 du 10 février 2012 Les relations des Français envers leur agriculture sont complexes et paradoxales. Le succès chaque année renouvelé du salon de l’agriculture relève-t-il du profond attachement du pays à ses campagnes ou de la visite ethnologique à sa paysannerie ? Certainement un peu des deux. Notre vieux pays, façonné par la main de l’homme, a une fascination encore vive pour ce temps révolu mais pas si lointain, où la France était essentiellement rurale et agricole. Aujourd’hui elle est urbaine et citadine, et nous portons un regard à la fois condescendant et décaléPlus…