Editos

Coups de projecteurs

Édito de la lettre d’information n°108 du 10 février 2012 Dans notre monde globalisé, ainsi va l’actualité : elle zappe d’un sujet à l’autre, au gré des vents porteurs de l’audimat et du sensationnel. Aujourd’hui les projecteurs sont braqués sur la Syrie, au grand dam d’un régime dont le leader commet d’effroyables exactions contre son propre peuple. Passons sur notre complaisance quelque peu aveugle visant à redorer l’image du « bourreau d’Homs » – jusqu’à en faire l’invité d’honneur du 14 juillet – pour nous intéresser au rôle de la Russie et de la Chine qui bloquent actuellement toute initiative – notamment cellePlus…

Jean-Louis Debré ou l’esprit républicain

Édito de la lettre d’information n°107 du 27 janvier 2012 Sur mon invitation, la venue dans le Tarn de Jean-Louis Debré, Président du Conseil constitutionnel mais avant tout ami et écrivain, fut importante et symbolique à mes yeux. Importante car c’est le cinquième personnage de l’Etat que j’ai eu le plaisir d’accueillir sur mes terres tarnaises qu’il connaît peu mais qu’il a appréciées à leur juste valeur, en amateur de la France éternelle, celle des hommes et des paysages. Il a pu visiter Albi et sa cité épiscopale, le Sidobre et sa montagne, Castres et la richesse du musée Goya.Plus…

Clarifications…

Édito de la lettre d’information n°104 du 1er décembre 2011 Si 2012 doit apporter quelques surprises ce sera assurément pour les électrices et les électeurs tarnais en général, Albigeois et Castrais en particuliers. Notamment lorsque ceux-ci recevront professions de foi et bulletins de vote des candidats pour les élections législatives. Confusion, c’est vraiment le mot qui revient le plus souvent suite au redécoupage – pardon, au « charcutage » – électoral initié à l’unique intention du député UMP Bernard Carayon. J’ai souvent dénoncé ce redécoupage, à l’instar de l’ensemble des forces politiques du département, du préfet de l’époque, de la commission indépendantePlus…

Achetez français !

Édito de la lettre d’information n°105 du 1er décembre 2011 Le débat qui anime ces jours-ci le landerneau politique vient directement d’une proposition de François Bayrou issue de son dernier livre « 2012, Etat d’urgence » acheter Français. Sous ce slogan un peu lapidaire se cache en fait une nouvelle façon d’appréhender la mondialisation. Il ne s’agit pas d’un réflexe protectionniste ni de repli identitaire ; ce que voulait dire François Bayrou avec ces mots, c’est « reconsidérons la question de la production en France ». Refusant, contrairement aux thuriféraires du libéralisme, de faire porter sur le seul coût du travail la compétitivité de l’économiePlus…