Philippe FOLLIOT, député de la 1ère circonscription du Tarn, accompagné de Gisèle DEDIEU, sa députée suppléante, ont procédé, lundi 7 mars dernier, à une deuxième cérémonie de vœux à la salle des fêtes de Puygouzon. C’est devant près de deux cents personnes qu’ils sont revenus sur le travail parlementaire effectué au cours des six premiers mois de mandature.
Gisèle DEDIEU a rappelé la mise en place quotidienne des promesses de campagne, tels que les permanences mensuelles à Saint-Juéry, les permanences hebdomadaires sur Albi et Castres, les “Café au Café” sur Albi, Castres, et Saint-Juéry notamment, ou encore les permanences trimestrielles dans les chefs-lieux de cantons. Elle s’est engagée à ce que les présences sur le terrain, la défense des dossiers, l’écoute et le travail en collaboration avec les différents acteurs locaux se poursuivent. Enfin elle a annoncé l’ouverture, courant février, d’une permanence parlementaire sur Albi, qui sera située au 132 avenue du Colonel Teyssier.
Sur un plan local, Philippe FOLLIOT a de nouveau dénoncé le fait que le Conseil général du Tarn verse des millions d’euros dans ce qu’il appelle le “gouffre Cap’Découverte”. Rappelant qu’entre la subvention initiale et le comblement du déficit, on est à plus de 50 millions d’euros, rien que pour le conseil général. Sur le même terrain, il est revenu sur le projet des Portes du Tarn, rappelant que c’est un projet interdépartemental puisqu’un tiers des 300 hectares est en Haute-Garonne. Il a dénoncé le fait que le Conseil général de Haute-Garonne, ne souhaite pas le développement de l’autoroute Castres-Toulouse, alors que le projet des Portes du Tarn lui offre sur un plateau des retombées économiques. Il a demandé au conseil général d’intervenir aux Portes du Tarn là où il y en a besoin, comme à Alban vers l’Aveyron et à Murat-sur-Vèbre vers l’Hérault, ou bien dans le cadre du rééquilibrage entre l’est et l’ouest du Tarn. Le conseil général doit intervenir dans des projets à dimensions économiques et culturelles aux retombées départementales. Il a également exprimé l’importance du désenclavement du Tarn-sud, et donc la construction de l’autoroute Castres-Toulouse. Tout en appelant à l’union des différentes sensibilités politiques afin que ce projet puisse se réaliser.
Puis le député a présenté ses six premiers mois de travail législatif à l’Assemblée nationale. Fort de son expérience, il a pu être nommé rapporteur d’un texte sur la coopération entre la France et l’Afghanistan. Il a été désigné Président du groupe d’amitié France-Egypte ou encore Président du groupe d’études Granit, pierres naturelles, carrières et matériaux de construction, le Sidobre représente 50 % de l’activité granitière française. Il a également profité de cette occasion pour réaffirmer ses valeurs politiques, lui qui se définit volontiers comme « un gaulliste social». Valeurs qu’il retrouve au sein du groupe parlementaire de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) à travers lequel il siège dans l’hémicycle. En tant que coordinateur départemental UDI dans le Tarn, il a annoncé la tenue d’une convention nationale sur le projet politique de l’UDI, qui se déroulera le 7 mars prochain, en présence de Jean-Louis BORLOO, à Mazamet.
Après avoir exprimé ses inquiétudes sur les montants abyssaux de la dette française qui préoccupe nombre de nos concitoyens, le député a renouvelé son engagement contre l’endettement excessif et la mauvaise gestion des fonds publiques. C’est pourquoi il a fait part de sa grande déception du manque de stabilité économique, fiscale et sociétale qui caractérise les premiers mois du nouveau Président de la République. Tout en insistant sur le fait qu’il n’était pas dans l’opposition systématique, et qu’il voterait les textes qui iraient dans le bon sens, comme par exemple celui sur la mise en place du contrat de génération.
Après avoir conclu son intervention en renouvelant ses vœux pour 2013, Philippe FOLLIOT a rejoint ses convives afin de partager la traditionnelle galette des rois.