Philippe Folliot prend la parole en séance publique pour réaffirmer sa position sur le CETA : « il est nécessaire de comparer les importations avec les exportations réalisées et d’avoir une vue d’ensemble »

Ce jeudi 21 mars 2024, le Sénat débattait de l’Accord économique et commercial global avec le Canada, aussi appelé CETA. Le sénateur du Tarn a présenté sa position :
-il a voté pour un renvoi en Commission, dans le but de permettre de poursuivre la discussion parlementaire et de convaincre ses collègues dans le cadre du débat démocratique ;
-il a voté pour l’accord économique et commercial global (1) et pour l’accord de partenariat stratégique avec le Canada (2) ;
-étant donné que le l’accord économique et commercial global (1) a été rejeté du fait d’une « course à l’échalote » comme l’explique le sénateur dans son intervention, il a tout de même souhaité voter sur l’ensemble du projet de loi pour que l’accord de partenariat stratégique soit adopté (2).

Le sénateur était en faveur des deux traités du CETA, qu’il avait voté en 2019 lorsqu’il était député. En effet, à l’appui des différents rapports il souligne que le traité a porté de bons résultats en termes d’exportations françaises, dans la filière viticole ou dans la filière laitière. Le risque pour la filière bovine est en revanche sans commune mesure avec ce qui avait été annoncé en 2017 par les détracteurs du traité de commerce, loin d’avoir inondé les marchés européens, l’importation de viande bovine n’a été que d’environ 1400 tonnes équivalent carcasse (téc) l’année dernière (et 52 tonnes en France, soit 0,0034% de la consommation française) contre environ 14 000 tonnes exportées par les pays européens.

Philippe Folliot prend la parole en séance publique pour réaffirmer sa position sur le CETA : « il est nécessaire de comparer les importations avec les exportations réalisées et d’avoir une vue d’ensemble »