Une réunion de travail et d’échanges sur les actions concrètes à mettre en œuvre s’est tenue ce jeudi à la préfecture.
Le sénateur et son homologue Philippe Bonnecarrère ont souhaité, autour du Préfet du Tarn, échanger avec les organisations agricoles et plus concrètement sur les actions qu’ils pourraient mettre en place au vu du domaine de compétence de chacun.
La crise agricole n’est pas récente et cela fait des années que les agriculteurs alertent sur les conséquences désastreuses des politiques successives et des déséquilibre avec l’industrie agro-alimentaire mais surtout avec la grande distribution entrainant la paupérisation d’une partie des agriculteurs et agricultrices. (pour information: c’est en Occitanie que le revenu moyen par agriculteur est le plus bas)
Pour cela les participants ont souhaité débattre autour du document de travail élaboré par la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) et les JA (jeunes agriculteurs) qui relate les points à faire évoluer/modifier/supprimer. Le but étant de voir à quel niveau la “force de simplification” doit intervenir et relayer l’information au niveau national et européen.
Le sénateur, issu du monde rural, a toujours eu une écoute toute particulière pour l’agriculture et la ruralité, en témoigne ses différentes propositions de loi et amendements déposés dès le début de ses mandats en tant que député puis sénateur.
Aujourd’hui il est nécessaire d’obtenir des réponses concrètes et ambitieuses de la part du gouvernement pour une transformation du système agricole de fond, et non des mesures palliatives.
Les deux sénateurs prévoient d’organiser une prochaine réunion de travail avec les organisations agricoles pour parler de la future loi sur l’agriculture actuellement en préparation.