La lettre du Préfet de région en date du 19 novembre est rassurante, en ce sens que l’autoroute Castres – Toulouse sous forme concédée n’est pas abandonnée, mais très très inquiétante, au regard de la deuxième solution d’aménagement à 2×2 voies sur fonds publics. Au -delà du coût pour les collectivités de cette seconde solution, le fait que « L’opération sera réalisée dans le cadre des contrats de plan. Il est alors raisonnable d’envisager deux, voire plus vraisemblablement trois contrats de plan pour son achèvement, soit 2030 » est à proprement parler totalement scandaleux et inacceptable. En conséquence de quoi, à ce stade, pour moi, la sagesse serait d’avoir un traitement global mais différencié de l’itinéraire avec une partie Castres-Puylaurens aménagée dans le prochain PDMI comme le souhaitent le département et la région, avec la participation de l’état et des collectivités locales. Par ailleurs une mise en concession de l’itinéraire entre Puylaurens et Verfeil serait envisageable sans subvention d’équilibre. Ceci pourrait être rendu possible par un léger allongement des durées de concession. Le désenclavement du sud du Tarn ne saurait souffrir d’une logique de saucissonnage dans le temps ; c’est pour cela qu’il me paraît essentiel de sortir rapidement par le haut d’un statu quo intolérable, au moyen d’une solution crédible et équilibrée, qui s’avérera vite consensuelle.
Désenclavement : refuser l’inacceptable, proposer le crédible !