L’émotion suscitée par le décès brutal et prématuré de Dominique BAUDIS est légitime et fondée. C’est toute la classe politique dans son ensemble, mais aussi bien au-delà, qui a rendu un hommage aussi unanime qu’appuyé à une personnalité atypique et consensuelle. Outre le fait d’avoir, par son action, marqué sa chère ville de Toulouse mais aussi impulsé pour la région Midi-Pyrénées dont il a été le premier président élu au suffrage universel, c’est une figure marquante de la famille centriste qui nous quitte. Imprégné des valeurs de respect et de modération, européen convaincu, il avait l’humanisme chevillé au corps et sa dernière fonction officielle « Défenseur des droits » était plus qu’un symbole mais un résumé de ce qu’a été sa vie ; être au service de sa ville, de sa région, de son pays et défenseur d’une certaine idée de la justice et du droit.
Philippe FOLLIOT, Député du Tarn,