Avec mon ami Jean LASSALLE le « député qui marche », c’est une journée aussi particulière que mémorable vécue ce mercredi 12 juin, où en partant d’Etain dans la Meuse j’ai cheminé aux côtés de mon ami Jean LASSALLE. Jean est un parlementaire atypique certes, mais si attachant et vrai dans ses valeurs comme dans ses combats. Alors que des bien-pensants, des chloroformés de la pensée unique, voire certains de nos collègues, méprisent ou se gaussent de sa démarche, moi je la respecte, je la soutiens et pour tout vous dire je l’admire. Dans les traces de Ghandi, il va à pied de villes en villages depuis deux mois ; après 1300 km parcourus, bravant les intempéries, j’ai pensé que c’était mon devoir de l’accompagner quelques heures pour le soutenir. Au-delà de la performance physique (j’ai vu l’état de ses pieds …), logistique (bravo à sa petite équipe qui, avec très peu de moyens, fait un travail formidable pour assurer l’intendance et … les soins !), morale (quitte à arriver certains soirs à 1h du matin, il termine toujours à pied ses étapes), c’est une véritable immersion dans le pays. La France profonde doute, elle ne va pas bien mais la France profonde espère et attend un sursaut. Comme dit si bien Jean à chacune de ses rencontres « je sème une petite graine » ; moi je dirais mieux : « il ouvre une fenêtre d’espérance ». Alors que les affaires se succèdent, touchant tour à tour majorité et opposition, sa démarche donne une autre vision de la politique. Au gré des hasards de nos rencontres, successivement un sympathique hôtelier (artiste à ses heures), un chef d’une entreprise de transport, un responsable de cabinet d’audit, une retraitée de la poste, une employée de laboratoire d’analyses médicales, une secrétaire du trésor public, un ouvrier retraité de la sidérurgie, une famille de harkis, un agriculteur retraité… TOUS ont exprimé un très profond respect pour l’homme Jean LASSALLE et son action. TOUS ont fait part de leurs craintes, problèmes mais aussi espoirs. Ces fragments de vies et rencontres improbables entre un élu de la république qui marche et nos concitoyens sont humainement et émotionnellement intenses. Ni Jean ni moi n’avions préalablement « mis les pieds » dans la Meuse mais l’accueil a toujours été très courtois et le plus souvent très chaleureux. J’encourage toutes et tous à écrire dans les cahiers de l’espoir qu’il a ouvert sur internet pour que la petite graine mûrisse et nous offre l’entente, le respect et le progrès plutôt que la division, l’individualisme et le déclassement.