Récemment, Philippe Folliot intervenait lors du Comité local de Cohésion du Territoire (CLCT) à l’Ecoles des Mines à Albi en présence de la préfète et des Présidents d’intercommunalités.
Le sénateur a tenu à revenir sur les conséquences pour les élus des réglementations contraignantes visant à lutter contre l’artificialisation des sols : ” Tous les 10 ans, c’est l’équivalent d’un département en France qui est artificialisé, il est donc normal et de bon sens de lutter contre ce phénomène qui risque, à terme, de nuire grandement à notre pays. Mais les contraintes et les problématiques que cela entraine sur l’exercice de la fonction des élus, et plus précisément des maires, sont très importantes.”
Philippe Folliot a souhaité également insister sur la différence tarnaise dans le cadre de cette lutte : ” Le Tarn est concerné certainement, en certains endroits, par un étalement des constructions, notamment autour des grandes villes de ce territoire. Mais on ne saurait dire que cette problématique est généralisée dans le département, et pourtant on impose les mêmes règles dans les zones où l’artificialisation est faible. Il serait de bon sens d’adapter les règles au territoire afin que les élus puissent permettre le développement et l’attractivité de leurs communes en accueillant de nouveaux habitants. Ils sont nombreux les métropolitains qui, depuis le covid et les confinements successifs, se tournent vers la ruralité et nos campagnes où il fait bon vivre”.