La proposition de loi déposée par l’Union des Démocrates et Indépendants sur le vote blanc a été adoptée à l’unanimité en deuxième lecture jeudi 28 novembre à l’Assemblée Nationale. Le résultat du scrutin a été sans appel : sur les 87 votants, 87 ont voté pour. Philippe FOLLIOT est d’ailleurs intervenu à deux reprises au cours de la séance, rappelant que cette reconnaissance constituerait un acte « symboliquement fort » répondant à une aspiration de nombreux électeurs. En première lecture, le 22 novembre 2012, Monsieur François SAUVADET, Député UDI de la Côte-D’or et rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation de l’administration générale de la République, avait fait une proposition de loi soumettant les votes blancs, c’est-à-dire un bulletin sans nom de candidats dans l’urne, à une comptabilisation différentes des votes nuls (bulletin déchiré, gribouillé). De la même façon, le résultat fut unanime : sur les 90 votants, 90 ont voté pour. Pour l’Union des Démocrates et Indépendants, la question de la reconnaissance du vote blanc est essentielle dans la mesure elle participe au « renouveau démocratique », octroyant à ceux qui, selon François SAUVADET, « ne se reconnaissent pas dans l’offre politique, la possibilité d’être reconnus et de voir leur vote identifié ». La reconnaissance du vote blanc est également fortement demandée par les citoyens, pas moins de 69% d’après un sondage réalisé à la fin de l’année 2012. Seulement, de retour à la commission des lois de l’Assemblée Nationale après la première lecture au Sénat, les socialistes, majoritaires, ont repoussé la date d’entrée en vigueur de l’application du vote blanc après les municipales qui vont se dérouler en mars 2014. Face à la volonté du parti socialiste et du gouvernement de priver 43 millions d’électeurs de disposer d’une nouvelle forme d’expression dès les municipales, le groupe UDI exprime sa colère et sa déception.
La proposition de loi sur le vote blanc, déposée par l’UDI, adoptée à l’unanimité !