| 22 MAR. 2019 |
Lors d’une permanence cantonale organisée en novembre 2018 à Réalmont, Philippe FOLLIOT recevait Mmes Catherine DESLANDES et Pascale GRIFFAULT, directrices des Centres d’information et d’orientation (CIO) de Castres et d’Albi. Celles-ci ont pu partager avec le député commun aux deux villes moyennes du département leur inquiétude de voir le CIO de Castres purement et simplement fermé par les services de l’éducation nationale à la rentrée 2019 suite au précédent que constitue la fermeture de celui de Gaillac, et car la ville de Castres aurait lancé des démarches pour récupérer l’usage des locaux lui appartenant accueillant le CIO, sans que sa directrice ne se voit proposer une solution de déménagement des locaux, des personnels et des missions du CIO ailleurs dans Castres.
Philippe FOLLIOT a donc saisi la rectrice d’académie afin qu’elle lui fournisse des explications sur la situation en cours et informe les directrices des CIO du Tarn, concernées en premier lieu. Rappelant l’activité importante des agents du CIO de Castres au service de plusieurs dizaines de collèges, lycées, établissements d‘enseignement supérieur et formateurs d’apprentis du sud du Tarn, le député de la première circonscription a tenu à rappeler à la rectrice que le CIO de Castres était aussi actif que les CIO couvrant tout le département de l’Ariège où celui du Lot, pour rester dans des comparaisons régionales.
Dans sa réponse parvenue mi-février, Mme la Rectrice Anne BISAGNI-FAURE s’est voulue rassurante en affirmant qu’une réflexion sur l’inscription territoriale du CIO de Castres était en cours et ne rendrait ses conclusions qu’à la rentrée 2020. Il ne fermera donc pas à la rentrée 2019 comme le craignaient Mesdames DESLANDES et GRIFFAULT. Sur le sujet du déménagement, elle affirme par ailleurs que le secrétariat général pour les affaires régionales et le responsable régional de la Politique immobilière de l’État étaient à la tâche pour organiser un déménagement à l’été 2019 dans les meilleures conditions.
Philippe FOLLIOT reste vigilant sur ce sujet, alors que la première phase du Grand débat national vient de prendre fin et qu’un de ses enseignements principaux est une crainte généralisée de voir reculer le service public dans les territoires.