Du mardi 8 juillet au mercredi 10 juillet, le sénateur Philippe Folliot, membre de la Délégation française à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN), président du groupe de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALD) et président de la Commission Sciences et Technologies (STC), a représenté la présidence de la Délégation française le temps de ce déplacement.
Au cours de ces discussions, il a souhaité souligner les évolutions et les constantes de la politique étrangère française suite au renouvellement de l’Assemblée nationale. Il a ainsi fait appel et expliqué la notion constitutionnelle de « domaine réservé du Président » en matière d’action internationale de la France. De plus, sur les enjeux de défense, qui intéressent particulièrement ses homologues, Philippe Folliot a souligné le fonctionnement français par loi de programmation militaire, la dernière ayant été votée en 2023 et s’établissant jusqu’en 2030.
Enfin, il a souligné concernant le contexte politique intérieur que les seules forces favorables au retrait de la France de l’Alliance Atlantique sont les communistes et l’extrême gauche, soit une centaine de députés seulement. Dans le même temps, les autres formations, notamment les écologistes qui sont favorables au soutien à l’Ukraine, et y compris le Rassemblement national reconnaissent l’intérêt de l’OTAN pour l’architecture de défense et de sécurité.
Pour conclure, le sénateur a rappelé l’adoption par l’Assemblée parlementaire de l’amendement présenté par la Délégation française et porté par lui, visant à présenter le caractère irréversible du soutien des membres de l’Alliance à l’Ukraine.
