Lors de la réunion constitutive du groupe interparlementaire d’amitié France-Nouvelle-Zélande le mercredi 7 février 2023, le sénateur tarnais a été élu président. L’Assemblée générale, qui convoquait les 38 membres du groupe d’amitié, a permis de constater la diversité des appartenances politiques. Cette instance de travail est donc largement a-partisane et permet une grande liberté de parole.
Les groupes d’amitié sont en effet des outils qui permettent aux parlementaires d’étudier des problématiques de coopération bilatérale en profondeur. Ils oeuvrent donc dans le cadre de la « diplomatie parlementaire » et permettent de renforcer les liens entre les pays partenaires et la France. Ces groupes, qui oeuvrent en parallèle des groupes parlementaires « thématiques », sont également des instances qui permettent des discussions ouvertes sur des sujets d’actualité. Enfin, l’audition de responsables économiques, diplomatiques ou culturels, les rencontres et réunions permettent le partage d’information entre parlementaires français et avec les parlementaires des pays partenaires.
Pour les mois à venir, les sujets importants du groupe d’amitié seront d’une part la question de la coopération économique (avec le nouvel accord de libre échange UE-NZ et les questions agricoles qui en découlent), d’autre part la question culturelle, notamment en ce qui concerne le sport, ainsi que la question de la sécurité internationale : en effet, si la Nouvelle-Zélande ne fait pas partie de l’alliance « AUKUS » (Australia, United Kingdom, United States), elle est membre de l’Alliance dite « Five Eyes » et un partenaire proche des États-Unis. La Nouvelle-Zélande est en effet un partenaire majeur dans l’Indopacifique, mais plus encore, elle entretient un lien particulier avec la France du fait de sa proximité géographique au travers de la Nouvelle-Calédonie et des îles Matthew et Hunter.